I. Impact sur les concurrents :

a. Parts de marché des opérateurs traditionnels avant l’arrivée de Free :

• ORANGE
• SFR
• BOUYGUES TELECOM

Ces trois opérateurs se partageaient sereinement le marché de la téléphonie mobile depuis plus de 10 ans. Ils avaient touts trois des parts de marchés importantes.
Par exemple, en 2011 Orange occupait 42% du marché, SFR 32% et Bouygues télécom 16%.
Mais de petites entreprises, des MVNO (Mobile Virtual Network Operateur), occupaient 10% de ce marché. (Annexe 1)

b. L’arrivée de Free Mobile :

En janvier 2012, Free crée l’événement en France. En effet, il annonce au grand public ses nouvelles offres marchandes très alléchantes et un peu coûteux. (Annexe3)
Ce fut un point historique dans le monde de la téléphonie mobile.

Patrick Asdaghi, directeur du réseau SFR réagit sur LePoint.fr : « c’était une belle mise en scène, le match commence. Je leur souhaite la bienvenue ! Mais il faut se donner un peu de temps, car notre métier, ce n’est pas seulement des tarifs, c’est aussi une expertise réseau et de l’accompagnement. »

Le PDG d’Orange, Stéphane Richard, lui, voit les abonnements Free comme une réelle menace pour l’avenir de son entreprise ainsi que celui de tout opérateur téléphonique. Il déclare sa crainte dans une interview dans le Journal Du Dimanche « Tous les opérateurs deviennent low cost, ce qui veut dire moins d’investissements, moins de services, moins d’emplois »

Quand à Bouygues télécom, Olivier Roussat ne s’inquiète pas tant. Il pense que les offres de Free vont attirer beaucoup de clients au début, puis au fil du temps, ces usagers vont progressivement revenir vers des abonnements plus classiques et low cost. A la fin de leur engagement, ils garderont leur portable et changeront de forfait. Lorsqu’ils voudront un nouveau portable, ils reviendront vers les formules avec engagement qui permettent de le financier facilement ». Plus tard, avec « B&You », la MVNO de Bouygues, le