La psychanalyse
En 1886, un jeune médecin viennois écrivait à sa fiancée: « je partirai pour Paris, je deviendrai un grand savant, et je reviendrai à Vienne paré d'une grande, d'une énorme auréole et nous nous marierons aussitôt et je guérirai tous les malades nerveux incurables ». Ce jeune médecin n'était autre que le père reconnu de la psychanalyse : Sigmund Freud, et son rêve n'allait pas tarder à devenir réalité, à savoir que la naissance de la psychanalyse était alors imminente.
I – L’origine de cette réflexion
Il est difficile de déterminer une date précise pour la naissance de la psychanalyse; on peut généralement la situer entre 1895 et 1900. Le terme « psychanalyse » est apparu pour la première fois en 1896. C’est Sigmund Freud qui est à l’origine de cette dernière.
Sigmund Freud (1856 - 1939) est un neurologue et psychiatre autrichien d'origine juive. La psychanalyse lui permet de donner une explication des phénomènes collectifs comme l'interdit de l'inceste et une analyse intéressante de la religion. Sigmund Freud enseigne à la faculté de Vienne à partir de 1883 et s’exile à Londres en 1938 pour échapper à l’antisémitisme.
Sigmund Freud est un athée. Il mène un combat contre la religion qu'il considère comme un obstacle à l'intelligence humaine et à son développement. II – Qu’est-ce qui la caractérise ?
La psychanalyse vise à comprendre la base du symptôme et à rendre au patient l'énergie qui est immobilisée par ses conflits inconscients. Une relation de transfert s'établit entre le patient et le thérapeute. Ce travail portant sur l'inconscient du malade ne peut être entrepris avec succès que par un thérapeute qui a lui-même vécu l'exploration de son propre inconscient : d'où la nécessité d'une psychanalyse personnelle préalable pour le thérapeute.
Dans la définition qu'en donnait Sigmund Freud , la psychanalyse est le nom :
• d'un procédé d'investigation des processus psychiques, qui autrement sont à peine accessibles,
• d'une méthode