La révolution
Toutes ces vieilles institutions vont paraitre au 18ème à la fois insupportable et illogique. On va être confronté à l’ignorance de la population, au lieu de s’attaquer aux incohérences et à l’inefficacité des institutions au niveau local, l’opinion publique va préférer soutenir les parlements et accuser le pouvoir royal alors que ce dernier cherchait justement à réformer à uniformiser et harmoniser ces institutions. Or aucun titulaire des offices ne souhaitait le changement.
De l’autre coté les philosophes des lumières qui vont s’en prendre non pas à la personne royale elle-même, mais à l’absolutisme du pouvoir royal qui demeurait sous Louis 15 et 16. Louis 15 et 16 vont être relativement craintifs à toute idée de réforme car il ne souhaitait pas être accusé de despotisme.
Ils vont préparés par leur inaction la chute de la monarchie.
A) L’archaïsme des institutions Le pouvoir politique de Versailles s’illustra par de nombreuses hésitations et par de nombreux revirements. Certains grands ministres vont réussir leur réforme, mais le roi va finalement les annuler. On pense au ministre des finances Maupeou. Il voulait faire taire les parlements en les transformant en de simples chambres d’enregistrement des actes législatifs du roi. Mais de 1750 à 1770 on constate qu’il y a toujours eu un rapport de force entre la royauté et le parlement. Cela s’est toujours fait au détriment du roi.
Le gouvernement royal fut confronté à la victoire des parlements, qui étaient résolument convaincus de l’inutilité de toute réforme. Se sont donc deux institutions qui contribuèrent à annihiler les réformes des ministres et du roi, c'est-à-dire la cours royale et les parlements.
La cours royale présentait l’avantage pour le roi de s’entourer de manière permanente de la haute noblesse à Versailles. Le roi limitait de cette manière tout risque majeur de