La rationalité économique
Weber, pionnier dans la notion de la rationalité a vu son concept s’agrandir et ce préciser avec l’arrivée de l’analyse des néo classiques vers 1850. Le principe de rationalité consiste utiliser au mieux les moyens que nous avons pour la réalisation d’un objectif a un moment donnée. L’importance accordée à ce principe est ce qui différencie l’économie des autres sciences humaines.
Le pourquoi des décisions prises par l’homme n’est pas analysé par l’économiste qui veut plutôt se concentrer sur les conséquences de ces différences dans les choix réalisés. Il veut savoir à quoi s’attendre si chacun suit ses préférences.
Selon les néo classiques, l’acteur rationnel par excellence est celui qui maximise ses profits malgré des ressources, des contraintes ou des règles que lui impose la société.
Cependant, le prix Nobel 1978 d’économie, Herbert Simon nous parle des limites de cette prétendue rationalité absolue. Il en déduit qu’il existe une rationalité limitée, ce qui remet en cause la thèse des néo classiques.
A partir de cela, deux types de rationalité sont distinguées :
La rationalité absolue ou substantielle
Pour les néo-classiques, l’homo œconomicus que nous sommes se comporte de façon rationnelle. Cela implique que nous sommes sensés agir dans le but de satisfaire le mieux possible nos besoins grâce aux moyens dont nous disposons. De façon cohérente et indépendante, l’individu établit ses préférences et ses objectifs pour ainsi avoir une idée claire de ce qu’il devra faire pour y arriver. Tout cela dicté bien entendu par son intérêt personnel.
Les agents ont donc une capacité cognitive totalement illimitée et un système interne permettant d’ordonner, à partir d’objectifs stables et clairs, leur choix optimal
Le consommateur est donc supposé se trouver dans les conditions de la concurrence pure et parfaite.
Pour prendre la meilleure décision possible, l’homme connait donc toutes les actions possibles et toutes leurs