La responsabilité médicale
La responsabilité médicale est une des questions de droit civil d’actualité en France (document 10). En la matière, la loi Kouchner du 4 mars 2002 modifié de manière notable le droit de la responsabilité médicale (document 5). En effet, le paysage de la responsabilité médicale s’est vu profondément modifié depuis que la cour de cassation en 2000 rendit un arrêt Perruche très controversé (document 10).
L’évolution générale de la responsabilité médicale se place dans un mouvement d’extansion de la responsabilité civile. Cette étude permet de s(‘interroger sur la portée de la modification mise en œuvre par la loi du 4 mars 2002 sur les droits des malades et la qualité du système de santé.
Ainsi, la loi permet à l’évidence un renforcement de l’obligation d’information du patient légitimée par une responsabilité médicale légale fondée sur la faute (partie 1) ainsi qu’un apport évident quant à l’indemnisation du patient (partie 2).
Partie 1 : un renforcement de l’obligation d’information du patient légitimée par une responsabilité médicale légale fondée sur la faute :
Depuis la loi du 4 mars 2002, cette législation est le fondement de la responsabilité médicale et non plus le contrat mais celle-ci reste guidée par un principe de faute du personnel de santé (B). De la même manière qu’auparavant, les médecins sont tenus d’un obligation d’information envers leur patient (A).
A Un développement de l’obligation d’information du patient :
L’obligation d’information qui pèse sur le médecin a été consacrée par la loi du 4 mars 2002 (document 14). Même s’il n’y a pas de définition du contenu de l’obligation, tout laisse à penser que l’information doit être claire, loyale et appropriée (document 10 et 13). Un contentieux important a été la conséquence de cette obligation, en effet le conseil d’état et la cour de cassation ont eu la même position sur le fait que lorsque l’acte médical envisagé comporte des risques connus de décès ou