La royaute merovingienne
Au Vème siècle plusieurs royaumes barbares voient le jour en Gaule. Mais l’un d’entre eux, celui de Clovis, celui des Francs réussit rapidement à assurer son hégémonie, sa suprématie. Son chef, roi des Francs depuis 481, parvient à établir sa domination sur la Gaule, en battant les Wisigoths en 507 lors de la célèbre bataille de Vouillé. Or Clovis et ses successeurs mérovingiens, développent une conception personnelle et patrimoniale du pouvoir. Reposant sur la fidélité au roi et sur l’idée que le royaume est sa chose.
Paragraphe 1 : La fidélité du roi
Cette fidélité est issue des traditions germanique. Le roi mérovingien dirige ce que l’on appelle une suite, c’est à dire un ensemble de personne qui accompagne un haut personne, ici c’est le roi. Naturellement le roi mérovingien est maitre de cette suite, il est uni à ses sujets par un lien personnel. Cette conception est très en retrait par rapport à l’idée romaine de res publica. Mais une telle notion est beaucoup trop abstraite pour être intelligible par des Francs, pour lesquels le pouvoir est d’abord lié au charisme du chef. Au charisme du chef auquel on doit soumission. D’ailleurs à l’origine tous les soldats lui prêtaient serment de fidélité. A l’époque merovingienne ce serment est encore prêté personnellement au roi par ses principaux guerriers. Parmi lesquelles figurent les représentants de l’aristocratie Franque et Gallo-Romaine. En s’engageant ainsi ces hommes deviennes les fidèles du souverain ce qu’on appelle leudes. Pareil pratique, les placent au servie d’un homme : le roi et non d’une institution la royauté et encore moins de l’état. En d’autres termes c’est en s’assurant la fidélité de ses plus proches compagnons que le droit exerce son autorité sur la population.
Paragraphe 2 : Le royaume : la chose du roi
Ce royaume correspond à l’ensemble des pays conquis. Il appartient en propre au roi lequel se comporte comme un propriétaire privé à