La réligion dans saintré
Jehan de Saintré écrit par Antoine de la Sale au milieu du XVe siècle est un des derniers romans courtois. La société á la fin du Moyen-âge était encore assez religieuse et surtout très catholique (même si la Reformation était déjà en l’air) ; d’ailleurs c’est le siècle, où Jeanne d’Arc a était brulée comme une sorcière – et elle n’était pas la seule. Dans cette époque se déroule le roman et il en est marqué. La religion y prend une assez grande place, elle est toujours incarnée dans la vie quotidienne, mais il semble qu’elle est quand même en déclin.
Dans ce travail, je voudrais montrer dans quelle mesure cet état de religion se reflète dans le roman. Je vais d’abord traiter l’éducation religieuse de Saintré effectué par Madame et l’exécution de cette éducation, qui représente l’idéal du chevalier chrétien. Puis j’étudierai l’autre côté de la religion dans le roman, incarné partiellement par Madame de Belle Cousine et surtout par l’Abbé.
L’éducation de petit Jehan de Saintré est formée d’une grande partie par les conseils religieuses, qui sont très précises et concernent la vie quotidienne et les moments du combat chevaleresque. Saintré donc apprend d’abord, quels sont les péchés mortels qu’il faut éviter á la fois pour sauver son âme et pour être un bon amoureux. Ces péchés sont : orgueil, colère, envie, avarice, paresse, gourmandise, luxure. Puis Madame de Belle Cousine fait Saintré promettre, qu’il va remplir les commandements de christianisme, qui sont tous prononcés et rappelés par elle. Dans la question de religion elle est très stricte et elle exige que Saintré soit dévote et obéissant aux lois de la religion.
Ce passage du récit est vraiment long, Madame de Belle Cousine souligne ses mots par les citations en latin des divers philosophes et autorités religieuses, elle fait une liste exhaustif des devoirs de bon chrétien, y compris le modalités pour les fêtes, pour le combat...bref, on a impression d’écouter un long sermon,