la réorganisation de la société t
1 – Le marché
Les libéraux consacrent le marché comme seul régulateur de l’économie, c’est la « main invisible ».
Le mécanisme de marché repose sur la confrontation de l’offre et de la demande. Le résultat de cette confrontation donne le prix optimum ou le prix d’équilibre. Le fonctionnement du marché repose sur le mécanisme de la CPP (Concurrence Pure et Parfaite). Cette concurrence pure et parfaite n’est en réalité jamais vérifiée, la réalité la plus proche est la concurrence monopolistique. On trouve également très éloignés de la CPP : les monopoles, les oligopoles et les monopsones. D’autre part, les prix ne sont pas toujours flexibles (ex : le marché du travail avec le SMIC). On trouve d’autres limites lorsque le consommateur n’est pas rationnel dans ses choix et que pour lui une baisse des prix est synonyme d’une baisse de la qualité. Tous ces éléments constituent des limites au bon fonctionnement du marché.
2 – L’Etat
Très vite, les libéraux ont admis une intervention minimale de l’Etat. C’est « l’Etat gendarme ».
Keynes a affirmé la nécessité d’une intervention de l’Etat au niveau économique et social pour pallier les imperfections du marché.
Remarque : MUSGRAVE donne trois grandes fonctions à l’Etat :
La fonction d’allocation (production non marchande)
La fonction de redistribution (action sociale)
La fonction de régulation (équilibre l’économie).
Trois conceptions de l’Etat se sont succédées au cours du temps :
l’Etat gendarme avec les trois fonctions régaliennes (police, justice, Défense)
l’Etat partisan : il est propriétaire des moyens de production, fixe les prix, l’offre, la demande et la consommation
l’Etat providence : il intervient lorsque le marché est défaillant et assure la protection sociale.
Remarque : l’Etat providence est aujourd’hui remis en cause pour son manque d’efficacité. De plus, il est accusé de favoriser l’assistanat. L’Etat doit équilibrer ses dépenses, le