La solitude
Nous avons tous été une fois, ou même à maintes reprises, victime de solitude. Nous nous sommes tous un jour sentis seuls au monde et éprouvés alors une grande souffrance. Mais est-ce vraiment la pire des tortures que d’être seul, comme le pense Victor Hugo ? C’est d’abord en démontrant les différents aspects de la vie en communauté puis les côtés positifs de la solitude que nous allons parvenir à une réponse.
Tout d’abord, l’homme est fait pour vivre en communauté. En effet, depuis la nuit des temps, l’être humain évolue grâce aux autres. Simplement pour se défendre des dangers de la vie, se nourrir et grandir. Un homme seul n’aurait pu chasser le mammouth, bâtir un abri, ou même encore se reproduire. Ces simples besoins, bien que vitaux, ne sont concevables qu’ensemble. Ils s’entraident en s’échangeant leurs savoir-faire. L’homme, seul, ne sait pas vivre en autarcie, ce qui crée sa première dépendance à l’autre. Techniquement, l’homme aurait des difficultés à vivre seul, alors psychologiquement, nous pouvons aussi le penser. Déjà, Aristote disait « Quiconque ne peut vivre dans la société des hommes ou n'en a pas besoin, est une bête ou un Dieu. »
Par ailleurs, l’être humain agit avec plus d’efficacité lorsqu’il agit en communauté. L’Homme se sent bien plus en sécurité lorsqu’il appartient à un groupe. Il peut alors accomplir de grandes choses, et aura le sentiment d’être toujours soutenu, accepté et accompagné. A travers l’Histoire, on peut voir apparaître des citations célèbres démontrant cette solidarité telle que « l’union fait la force », (locution, à l’origine unissant la Belgique, Haïti et d’autres pays,) à mainte fois reprises. Ou encore « El pueblo unido, llamas sera vensido » (le peuple uni, jamais ne sera vaincu) hurlé lors de la Guérilla, en Espagne, qui opposait les rebelles à Franco. C’est cette fragilité de quand « on la joue solo »