La surveillance électronique et les droits humains
Introduction
L’histoire de l’homme est marquée par des avancées spectaculaires à tous les niveaux grâce à son intelligence, qui n’a maintenant plus de limites. Que ce soit Alexander Graham Bell en 1876 en inventant le téléphone, Howard Aiken en 1936 avec l’invention de l’ordinateur ou encore Ray Tomlison en 1971 avec celle de l’«e-mail», toutes ces créations ont fait progresser la société à un rythme incroyable. Ce faisant, nous sauvons maintenant temps et, du même coup, argent tout en ayant une liberté dépassant tout ce qui ne s’est jamais vu. Mais bien des années plus tard, il est, ironiquement, à se demander si c’est réellement une bonne chose. Notre mode de vie a tellement changé qu’on se rend compte à quel point nous sommes devenus dépendants aux différentes technologies. Tellement, que tout est à présent informatisé. Cela nous rend donc excessivement vulnérables aux fraudes et à l’intrusion dans la vie privée. Récemment, Edward Snowden, ex-consultant de l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA), y est allé de révélations qui ont fait sursauter une bonne partie de la planète. Les États-Unis, qui ne sont d’ailleurs pas les seuls, ont mis sur pied des systèmes de surveillance des communications électroniques très efficaces prétextant la sécurité nationale. Le débat est désormais lancé, doit-on privilégier la protection de nos droits et libertés durement acquis au fil des années, ou bien faire une croix sur cet aspect crucial de la démocratie pour être mieux en mesure de protéger nos pays contre les menaces terroristes.
Question 1 : Que pensez-vous des pratiques des gouvernements américain et britannique en matière de surveillance électronique des individus (Internet, courriel, etc.) ?
Suite à ma documentation auprès des différents textes fournis dans le guide du séminaire 2, pour moi, une question est inévitable : Est-il moralement acceptable, aux yeux des citoyens, de se faire espionner, à leur insu, par les différents