Texte 1 : La Tortue et les deux Canards

Introduction : A la suite d’Esope et de Phèdre, la Fontaine en moraliste du 17e s’attaque aux travers de son temps et de ses frères humains. Dans cette deuxième pièces du livre d10 des fables « La Tortue et les deux Canards », il met en scène le voyage insolite et dramatique d’une tortue : avide de voir du pays elle est enlevée dans les airs par deux canard. Usant de toutes les ressources poétiques, le fabuliste annonce notamment la curiosité et la vanité. Comment le récit prépare t-il progressivement par l’action plusieurs enseignement, nous étudierons d’abord un récit plaisant d’un voyage insolit, tragique et fatal puis nous verrons une triple dénonciation.

I- Un récit plaisant d’un voyage insolite, tragique et fatal

1) Orchestration du récit singulier
v.1 à 4 : v.1 et premier hémistiche du vers 2 : présentation de la tortue 2 caractérisation dont on sait très bien qu’elles seront la cause de tout : ces éléments sont à compléter pars le vers 4 qui élargie puisque qu’on a la formulation « gens boiteux » qui ne caractérise plus qu’une personne mais les individus.
v.2 2nd hémistiche : passage au passé simple qui enclenche l’action et engendre une décision. Cette décision est l’élément perturbateur.
v.3 et 4 : formulation : double anaphore « volontiers » , présent de vérité générale , « on », « gens boiteux » = généralisation = force généralisatrice c’est une sorte de 1ère morale express même si il n’y a pas de récit et qui va vous donner les données du problème : faire cas d’une terre étrangère, gens boiteux, haïr le logis.
v.5 jusque v.15 : proposition des canards, étape argumentative. On lie « beau » et « on ne s’attendais guerre de voir Ulysse en cette affaire » commentaire du narrateur
But : faire sourire le lecteur, ironie, prévenir le lecteur du problème.
v.16 à 19 : on prépare la « machine » + l’avertissement vers 16 ;18 ;19 : alexandrin
v.20-28(1er h) :voyage de la pélérine,