La Vie devant soi est un roman d'Émile Ajar
Résumé
Madame Rosa, une vieille juive qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait (selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension clandestine où les dames qui se défendent abandonnent plus ou moins leurs rejetons. Momo, jeune Arabe d'une dizaine d’années, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste, cette ancienne respectueuse, grosse, laide et qu'il aime de tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme dans ses derniers jours.
Cette œuvre a été rédigée par le mystérieux écrivain lituanien Romain Gary sous le pseudonyme d’Émilie Ajar, Plusieurs sources affirment qu’il a écrit non pas seulement La vie devant soi sous un pseudonyme mais bien d’autres œuvres.
Univers narratif
-Cette histoire se déroule dans les années soixante-dix en France, plus précisément dans le sixième étage d’un immeuble à Belleville.
-Le quartier dont l’histoire se passe était plutôt pauvre, c’était le vingtième arrondissement de Paris.
-Dans le roman Momo décrit le quartier avec un multiculturalisme particulier à Paris, il nomme plusieurs personnages : des arabes, des juifs, mais surtout des africains. Effectivement à partir des années clinquantes les vagues d’immigration commencent vers la France et ce sont concentrés majoritairement à Belleville. le quartier parisien de Belleville
Thème
La mort
Si Momo est ce narrateur essentiel qui donne son ton au récit, madame Rosa en est l'épicentre. C'est autour d'elle, de ses hantises, de son inexorable détresse qu'est construite toute l'œuvre. C'est d'elle que naît l'émotion. Autour de toute cette vie qu'elle a derrière soi et de la mort qui est devant elle.
Momo est beaucoup plus qu'un témoin pour qui la mort ne serait qu'un spectacle, un accident incompréhensible, proprement impensable. Ici