La vie a tellement difficulté comme babylone
On envisage de régler rapidement, mais avec précision, les feux de croisement d'une automobile.
Pour cela, on place le véhicule face à un mur vertical. Le phare est identifié à un point P, la distance entre le sol et le phare est HP.
On considère que le phare émet un rayon lumineux dirigé vers le sol. En l'absence d'obstacle ce rayon atteindrait le sol en un point M ; il rencontre le mur en B.
La distance HM est appelée est appelée la portée du feu de croisement.
Consignes de sécurité :
On admet que cette portée doit, à la fois, être :
- d'au moins 30 mètres, afin d'éclairer suffisamment loin.
- d'au plus 45 mètres, pour ne pas éblouir les autres automobiles.
Le phare est à une hauteur PH = 0,60 m et la voiture est à une distance HA = 3 m du mur. On pose AB = x.
A quel intervalle doit appartenir le réel x pour que les consignes de sécurité soient respectées ? Algorithme de Babylone ou Algorithme de Héron (Héron d'Alexandrie, 1er siècle de notre ère)
Une tablette d'Argile conservée à l'université d'Yale prouve que cette méthode était connue des
Babyloniens. Elle a été attribuée à Archytas de Tarente vers 400 av. J.-C.
On peut lire dans cette tablette ( après transcription en base 10, puisque l’original est rédigé en base 60 ) l’équivalent de : 2 ≈ 1,414222, valeur qui ne diffère que de 0,000008 de la vraie valeur :
2 = 1,414213562...
L’extraordinaire est qu’il fallut attendre la Renaissance pour en avoir une meilleure approximation !
Comment s’y sont-ils pris ?
Pour calculer a, par exemple 2, prenons en une première approximation : a1 soit a1 = 1,6 (Cette première valeur peut être quelconque non nulle.)
Choisissons comme seconde