La violence conjugale
Les mythes sur la violence conjugale
La violence conjugale est souvent mal comprise par la société. En ce sens, plusieurs mythes se sont construits à partir de fausses croyances. Par exemple, certains disent que la violence conjugale est un nouveau problème social. C’est faux, car c’est un phénomène qui existe depuis très longtemps. Par contre, on l’a toléré pendant longtemps. Au canada, on a commencé à le dénoncer à partir de 1968, lorsque la loi sur le divorce a été adoptée. Par ailleurs, on pourrait croire que la violence conjugale n’est pas très répandue. Cependant, environ le quart des femmes ont été victimes de violence de la part de leur ancien conjoint ou de leur conjoint actuel.
De plus, certains croient que l’alcool pousse les hommes à agresser leur conjointe. C’est plus ou moins vrai, car c’est prouvé qu’en effet, l’alcool peut engendrer un comportement violent. Par contre, c’est le désir de domination et de contrôle qui est la véritable cause de la violence. Par ailleurs, certains hommes peuvent accusés leur partenaire d’avoir provoqué l’agression. C’est seulement une façon de nier toute responsabilité à l’égard de leur comportement violent. Une femme ne mérite jamais d’être battue, peu importe la raison.
Les facteurs qui contribuent à la violence conjugale
Il n’y a pas de facteurs qui engendrent directement la violence conjugale, car c’est un problème complexe. C’est un rassemblement de plusieurs facteurs différents, soit au niveau individuel, relationnel ou social, qui peut cause une telle situation. « Par exemple, voici certains facteurs de risque pour les femmes et les hommes :
• Être jeune; • Vivre dans une union de fait; • Avoir un partenaire qui boit beaucoup périodiquement; • Violence psychologique dans la relation (moyen important de prédiction de la violence physique); • Séparation conjugale (le risque d’être tuée est plus grand pour la femme après la séparation). »[1]