La violence urbaine
Une situation familiale critique telle que la monoparentalité. Cette dernière autoriserait le relâchement du contrôle parental sur les jeunes, ce qui est d'autant plus critique en France qu'ils ne peuvent compter sur une surveillance efficace du voisinage ou de la communauté.
L’échec scolaire, qui peut lui-même découler de la crise familiale. Ainsi, aujourd'hui, la violence telle qu'elle surgit dans les établissements scolaires trahirait un rejet de l'institution, surtout par les élèves en situation d’échec scolaire, qui lui reprochent les humiliations subies. Les difficultés scolaires et dans l'insertion professionnelle sont mal ressenties par la deuxième génération de l'immigration.
Le chômage, qui se nourrit lui-même de l'échec scolaire. S'il peut engendrer la violence, celle-ci favorise en retour, en créant des discriminations territoriales à l'embauche, ou tout simplement en détruisant les biens qui servent à créer de la valeur, et donc des emplois.
Le trafic de drogues et le commerce de divers matériels volés. La concurrence entre bandes a favorisé un accroissement de la circulation d'armes.
La consommation éventuelle de violence télévisuelle et de jeux vidéo violents
L'absence d'influence politique et la sous-médiatisation, qui contraignent au recours à la violence ceux qui veulent se faire entendre. La violence et la force ne sont alors qu'un répertoire d'action comme un autre mais qui présente l'avantage d'être mobilisable à tout instant.
La discrimination raciale et les rivalités ethniques qui y sont