La violence
Des exemples
1. Mon adjointe est colérique. Elle devient facilement très blessante dans ses propos. 2. Il est très intense; cela m’impressionne et je le trouve violent. 3. Son père le dénigre et le ridiculise continuellement. 4. Il arrive à mon mari de me frapper lorsqu’il est hors de lui.
Qu'est-ce que la violence ?
La violence est synonyme d’agressivité à outrance. Elle a la même étymologie que “violer” c’est-à-dire, enfreindre les limites. La violence consiste à agir sur quelqu’un ou à le forcer, contre sa volonté, en utilisant la force physique ou psychique. L’usage de force se fait en frappant ou en intimidant, en infligeant des blessures physiques ou morales.
De plus, il y a une forme d’abus ou de tricherie dans la violence. Cette fourberie est vécue comme une trahison lorsque c’est un proche qui nous violente.
Dans l’exemple 2, le parent qui dénigre son enfant abuse de son statut pour le blesser là où il ne possède aucune défense. Ce genre d’attaque à l’intégrité psychique est pernicieux et fait souvent plus de mal qu’une blessure physique. Contre un coup, l’enfant peut au moins se débattre.
De même, le conjoint battu ne peut plus donner sa confiance à son partenaire. Ce dernier a abusé de sa force pour obtenir ce qu’il voulait, trahissant ainsi le contrat implicite d’égalité entre eux.
Il n’est pas facile de déterminer si un comportement est violent ou non. Pour y arriver, il faut examiner l’action concernée de deux points de vue: celui de la personne qui subit et celui de son auteur. Ces deux dimensions ne concordent pas toujours et il arrive que quelqu’un soit violenté sans que l’auteur n’ait fait preuve de violence.
Le point de vue de celui qui l’exerce
Faire preuve de violence, c’est tenter d’atteindre mon but en utilisant la force pour contraindre l’autre. Mais pour que l’on parle de violence, il faut aussi que j’aie l’intention d’enfreindre ses limites et de le forcer. Blesser quelqu’un par