La vérité si je ment
Néanmoins depuis une dizaine d’années ces deux univers se sont rapprochés et liés a un intérêt économique commun : les grandes cérémonie olympiques organisées en France par P.Decouflé, les spectacles pyrotechniques et musicaux commandités par Bernard Tapie au stade vélodrome, les shows de variétés en jeu a XIII promus par J.Fourou, la recrudescence de la représentation du corps en mouvement dans le domaine de la sculpture et de la peinture avec J.Delimata notamment, l’organisation de concerts rock dans les stades , la présence de plus en plus importante d’artiste dans les enceintes sportives... Or tout ceci dépasse l’enjeu strictement médiatique et relationnel et confère une symbolique forte au couple ART-SPORT.
D’autre part nous notons que l’ensemble des activité physique introduit en leur sein de plus en plus de critère de jugement esthétique : le ski acrobatique, la gymnastique rythmique et sportives , le basket de rue... en fait, se produit ce que nous appelons une « artistication » des spectacles et des pratiques sportives et une « sportivisation » de l’expression artistique .Le concept d’artistication doit être admis o sen large de procès d’intégration de critère esthétique, médiatique, spectaculaire et créatifs dans la délivrance du résultat. La notion de sportivisation signifie quant à elle une volonté des artistes de mettre l’œuvre en mouvement et de représenter le corps dans sa dimension gestuelle. Toutefois cette interpénétration culturelle ne s’opère pas