La mémoire de la Shoah en france
En outre, cette volonté d'oubli à empêché le développement d'une mémoire juive. En effet, certains événements ont été volontairement oublié comme par exemple, l'implication de la société SNCF dans la déportation des juifs d'autre part, certains ouvrages et documentaires ont été évincés, ignorés ou encore censurés, ça a été le cas pour le roman « Si c'est un Homme » de Primo Levi, paru en 1947, il ne connaîtra un réel succès que lors de sa réédition en 1958 ; de même pour le film « Nuit et Brouillard » sorti en 1955 d'Alain Resnais qui est censuré étant donné qu'il contredit la vision héroïsée de la guerre que maintient les politiques français de l'époque, en effet, il s'agit du premier documentaire consacré à l'univers concentrationnaire nazi, toutefois, le mot juif n'y …afficher plus de contenu…
En effet, dans les années 50, la littérature et le cinéma contribue à diffuser le souvenir de l'extermination des juifs. Les 1ers témoignages de ceux qui ont disparus sont publiés, parmi eux, « Le journal d'Anne Frank » racontant la vie de sa famille est publié par son père étant le seul rescapé. Le livre connaît rapidement un grand succès au niveau mondial, il est interprété au théâtre ainsi qu'au cinéma faisant d'Anne Frank un symbole de l'extermination des juifs européens. D'autre part, des lieux de mémoires sont créés puis consacrés à la mémoire de la Shoah. Est érigé en 1956 à Paris, le mémorial du Martyr Juif