J’ai vécu en Russie de 2014 à 2018 en tant que journaliste pour l’AFP (Agence France Presse). Depuis le début de la guerre j’ai pu remarquer une auto-censure de la presse qui n’était pas du tout présente quand je travaillais là-bas. Des mesures sont prises contre les journalistes et ils sont interdits de dire des mots comme « invasion » ou encore « guerre », ces mesures ont amenés à la fermeture de 15 médias indépendants depuis le début de cette guerre. Il y a également une différence entre les journalistes français et russes, les Français sont libres à 99,9% de ce qu’ils écrivent et publient contrairement à la Russie qui a fait passer des lois interdisant les …afficher plus de contenu…

Depuis le 20 février j’ai plus de travail que d’habitude et mes horaires vont le plus souvent de 8h à 22h. Les médias russes et ukrainiens ne communiquent pas de la même manière depuis le début de la guerre, la Russie reste discrète sur ses actions (Facebook a fermé) alors que l’Ukraine continue d’informer sur les réseaux sociaux notamment. C’est dans cette situation que l’on prend conscience de l’important des médisa dans les conflits et que l’on peut remarquer la différence du traitement de l’informations selon les pays.La place et l’influence des médias en Russie pendant la guerre en …afficher plus de contenu…

Oui et non. Lors des attentats de Paris je n’étais pas en France et comme beaucoup de monde, j’ai ressenti une certaine impuissance. Dans ma tête, le roman était encré en France et je voulais qu’elle se passe dans un lycée français mais je n’arrivais pas à l’écrire. C’est pour ça que j’ai décidé qu’elle se passerait au Pays-Bas, cela me permettait d’avoir plus de recul. -Comment avez-vous fait pour écrire votre histoire sans compromettre votre ami