La revalorisation du parlement sous la vème republique
Vème République n’est-elle pas le signe d’un échec de la rationalisation ? I. Une revalorisation rendue nécessaire par un trop fort affaiblissement sous la
Vème République A. Une rationalisation ayant dépassé ses objectifs
=> Le fait que le Parlement était trop …afficher plus de contenu…
Le problème reste que l’exécutif domine l’ensemble de la procédure, ce qui empêche toute tentative de revalorisation d’être complètement efficace.
B. Des apports insuffisants au regard de l’influence du fait majoritaire
=> La puissance de la majorité au sein de l’Assemblée Nationale et le fait qu’elle réponde à la volonté du Gouvernement (ou de l’Exécutif) crée un engrenage dont il est difficile de se sortir. Il apparaît donc nécessaire de chercher davantage à « casser » le fait majoritaire, plutôt que de renforcer aléatoirement les pouvoirs du Parlement, ce qui pourrait – à terme – faire rebasculer l’équilibre. L’élection des députés au scrutin proportionnel, pour une partie d’entre eux, permettrait d’aller dans cette direction, …afficher plus de contenu…
Un contrôle de constitutionnalité des lois démultiplié
=> Des chiffres éloquents : d’un point de vue purement statistique, la réforme est un succès. Cependant, il est nécessaire de dépasser les chiffres et de regarder le contexte. On constate alors un succès seulement relatif. B. Une ouverture élargie du contrôle
=> Permet de sortir le contrôle a priori uniquement. Donc potentiellement, toutes les lois peuvent être contrôlées désormais. Encore une fois, on peut nuancer ce fait dans la pratique, car des obstacles se dressent face à l’efficacité de ce contrôle de constitutionnalité des lois, qui seront évoqués dans la partie suivante. II. La QPC, une évolution insuffisante A. Un contrôle incomplet de la loi
=> Système de filtre (c’est le juge le véritable décideur, pas le