La structure du co-commissariat aux comptes en france
Abstract : For a very long time, there is a joint audit in France. Why? Some answers to this question is provided using the structuration theory of Giddens. Starting from a theoretical and regulatory legitimacy, a form of domination between the firms seems to exist. This leads us to question the significance of the device from the perspective of the actors. Key words : Joint audit, theory of structuration, …afficher plus de contenu…
Elle reflète une forme de pouvoir et renvoie donc à deux problématiques majeures : l’indépendance des auditeurs et les pratiques de dumping relatives au déséquilibre entre les montants d’honoraires payés à chaque membre du collège (Audousset, 2008).Le Maux (2004) relève dans les sociétés du SBF 120 une différence flagrante en termes de rémunérations versées entre le premier et le second commissaire aux comptes qui peut aller du simple au double. C’est dans ce sens que la légitimité voire la signification du Co-commissariat aux comptes peuvent être remises en question : « en effet, pourquoi disposer de deux commissaires aux comptes lorsque seulement l’un des deux reçoit des honoraires lui permettant de réaliser son travail ? » (Le Maux, 2004). Nöel (2005) montre que la répartition des honoraires est plus équilibrée quand les deux commissaires aux comptes appartiennent à l’un des quatre grands réseaux mondiaux (« Big four ») ou quand les deux sont des auditeurs n’appartenant pas aux «