Le belge face à l'épargne
Le but de ce travail sera d’analyser le comportement des individus face à l’épargne. Pourquoi l’individu épargne t-il ? D'une manière générale, l'épargne se définit comme la part de revenu qui n'est pas immédiatement utilisée. L'épargne s'inscrit dans la gestion de notre trésorerie et la constitution de notre patrimoine. On peut épargner en vue d'un projet ou par simple précaution. Soit en ayant un objectif précis comme le financement d'un projet ou simplement pour préparer sa retraite. L'épargne de précaution permet de gérer des difficultés passagères et de faire face aux imprévus. L’individu recherche généralement une épargne sans risque avec un bon rendement c’est-à-dire avec un taux d'intérêt assez élevé. Pour le grand public, l’épargne se présente sous diverses formes de placements pouvant aller du compte d’épargne au bien immobilier, en passant par les obligations, les bons, les fonds communs de placement, les actions, l’assurance vie, les métaux précieux, les bijoux, les œuvres d’art, les meubles rares, etc.
Quels sont les déterminants de l’épargne ?
L’épargne est une fonction croissante du revenu et une fonction croissante du taux d’intérêt qui la rémunère. L’épargne dépend aussi des acquisitions de logements à crédit. Dans ce cas, l’investissement précédent la constitution d’une épargne suffisante. Les remboursements sont comptabilisés comme de l’épargne. De plus, l’épargne est influencée par l’inflation. Cette dernière influence l’emprunt et décourage l’épargne car elle minimise l’importance du taux d’intérêt réel et elle incite à consommer immédiatement car les ménages anticipent une augmentation des prix.
Comment mesure t’on l’épargne des Belges ?
Le Belge épargne beaucoup, il est même un des champions de l’épargne en zone euro. Le taux d’épargne des ménages se mesure au niveau macroéconomique en calculant d’abord le revenu disponible des ménages en prenant la somme de tous leurs revenus. Ensuite, on déduit l’ensemble