le bonheur
Dans l'antiquité grecque, la question du bonheur était la question centrale des philosophes. Aristote consacre au bonheur le premier et le dernier livre de l'Ethique à Nicomaque.
Le bonheur et le plaisir sont deux notions qui portent à confusion.
Le plaisir est une forme de satisfaction mais c'est une satisfaction comprise comme plus limitée et plus ponctuelle: avoir une maison, une famille, une voiture; on prend du plaisir à de telles actions sur le moment où on le fait. Le bonheur, quant à lui, est caractérisé par sa durabilité et sa stabilité, et désigne un bien-être complet du corps et de l'esprit, tandis que le plaisir ne concerne que le corps.
Selon Épicure, le bonheur correspond à l'absence ou la diminution de la souffrance et la satisfaction des désirs. Le bonheur est ainsi l'abscence de troubles (l'ataraxie) du corps (l'aponie) et de l'esprit qui naît spontanément de la satisfaction des désirs naturel et nécessaires, dont les deux plus importants sont, outre l'âme et du corps, On y découvre que la vertu épicurienne consiste à régler ses désirs sur la nature.
Le stoïcisme est un mode de pensée fondé par le grec Zénon, environ au IVème siècle avant Jésus Christ.
Ainsi, l’école stoïcienne désigne la sagesse et la vertu comme les clés pour y parvenir. Il ne s’agit pas ici d’un BONHEUR accessible par le plaisir et le désir. L’individu doit distinguer ce qui dépend et ne dépend pas de lui. Tout ce qui arrive est l’expression du destin
Pascal (xviie siècle)
«Tous les hommes recherchent d'être heureux.(...) C'est le motif de toutes les actions de tous les hommes. Et cependant, depuis un si grand nombre d'années, jamais personne, sans la foi, n'est arrivé à ce point où tous visent continuellement»,Blaise Pascal,Pensées (1670) le philosophe scythe Jean