Le contrat de communication
Patrick Charaudeau - Sociologue spécialisé dans le champ du langage.
Sa théorisation conduit à considérer que :
« Les actes de communication médiatiques sont fondamentalement surdéterminés par les contraintes des situations dans lesquelles ils s’inscrivent. »
-Tout acte de communication repose sur une hypothèse en réception.
Ainsi, la communication médiatique, repose donc sur des paris, bien sûr plus ou moins risqués en fonction de la précision du « ciblage » du média.
Claude Chabrol, fait la différence entre : Effets attendus et effets produits !
- Le récepteur lui, a identifié et sait ce qu’on va lui raconter.
- Le contrat de communication démarre avec la situation de communication.
- La Situation de communication joue sur la nature même de la communication.
-La situation de communication est un ensemble de normes.
Charaudeau nous dit que les individus qui veulent communiquer entre eux doivent accepter les principes de la situation de communication : ainsi la communication passe.
Les 2 partis doivent être capables de reconnaitre qu’ils y a des contraintes dans leur situation de communication, de s’y confronter et de les respecter.
Autrement on parle d’échecs : Quiproquos …
Exemple de quiproquos dans le domaine médiatique :
En 1938, Orson Welles, provoque une panique générale dans une émission pseudo-informative, en annonçant un débarquement de martiens. Les auditeurs ont pris au pied de la lettre le principe de sérieux qui préside à l’information médiatique, sans identifier l’intention parodique du présentateur…
C’est une sorte de pacte :
Contrat de reconnaissance => CONTRAT DE COMMUNICATION (reconnaissance de ces