Le contrôle de constitutionnalité des lois est il un progrès pour la démocratie?
Jusqu'en 1958, la question de la hiérarchie des normes juridiques ne soulevait pas en France de difficultés.Or, plusieurs définitions du concept de démocratie peuvent être relevées.
La première correspond à une conception théorique de la démocratie: l'exercice de la souveraineté par le peuple, soit directement on parle alors de la démocratie directe, soit par l'intermédiaire de ses représentants et on parle alors de démocratie représentative. En d'autre termes la démocratie ainsi entendue est « le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple »
La seconde définition de la démocratie repose essentiellement sur la faculté du contrôle des institutions pour garantir l'équilibre des pouvoirs. Dans cette conception, la Constitution occupe une place centrale. Parce qu'elle est la norme fondamentale et supérieure, elle va s'imposer aux institutions. Envisager un contrôle de constitutionnalité des lois, c'est soumettre le Parlement législateur à la
Grundnorm et permettre ainsi de garantir le respect des droits fondamentaux du citoyen, contenus dans la Constitution.
Seule cette dernière conception, la « démocratie constitutionnelle » permet de légitimer le contrôle de constitutionnalité des lois. Controle pourtant rejeté par certaines nations car la constitution étant l'expression de la volonté du peuple, le contrôle de constitutionalité des lois peut s'opposer a cette expression de la volonté du peuple.
Cependant le contrôle de constitutionnalité se rattache directement à la notion de constitution, si la constitution a un caractère suprême,il faut une sanction si les lois ordinaires respectent pas les lois constitutionnelles ou alors nous n'accordons pas d'importance au caractère suprême à la loi constitutionnelle et donc il n'y à pas besoin de contrôle de constitutionnalité.
Le paradoxe étant le suivant: Si le contrôle de constitutionnalité des lois assure le