Le curé

347 mots 2 pages
Le Curé

Zola adopte un registre correct pour la rédaction du roman Le Curé. Les fautes de syntaxes sont absentes et on retrouve également un bon niveau du vocabulaire et de l’emploie des mots. Ce texte connaît cependant un énoncé coupé de la situation d’énonciation. L’auteur ici n’admet cependant pas son avis sur les faits de la ville. Il décrit tout simplement ce qu’il voit, ainsi il n’y pas d’adjectifs mélioratifs ou péjoratifs. C’est un récit à la troisième personne et le passé simple et l’imparfait sont les principaux temps des verbes. Le narrateur externe de l’histoire décrit cette ville de Paris. Les verbes sont, ici, à l’imparfait : «s’étalait, semblaient, était, chantaient». C’est en effet le temps de récit pour toute description. Pourvu qu’il s’agisse d’un récit descriptif de la ville de Paris, on retrouve la présence de l’exposition du sentiment des citadins en général, auquel on associe également celui du narrateur : «on sentait le détraquement cérébral, le cauchemar doré et voluptueux d'une ville folle de son or et de sa chair». L’auteur n’écrit pas d’une manière régulière, alors que certaines phrases ne font qu’une seule ligne, d’autres peut s’étendre sur trois ou quatre lignes. Ceci est une irrégularité de la longueur des phrases. Zola emploie également des figures de style pour compléter son travail. On y retrouve la comparaison : «Elle brûlait en plein Paris comme un feu de joie colossal», «comme pour une embrassade énorme» et «c'était comme une alcôve colossale» ; et la métaphore : «La ville n'était plus qu'une grande débauche de millions et de femmes.» Par ailleurs, il utilise aussi plusieurs fois l’énumération : «un coin de forêt de l'aboiement des chiens, du claquement des fouets, du flamboiement des torches» et les ordures de la cité, miettes tombées de la table, nœuds de dentelle laissés sur les divans, chevelures oubliées dans les fiacres, billets de banque glissés des corsages, tout ce que la brutalité du désir et le contentement

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