Sous le pont mirabeau
2°4
Sous le pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire.
1- Le temps, un cycle qui se répète en mouvement circulaire, Dans le poème le temps y est omniprésent. "Vienne la nuit sonne l'heure " (vers 5,11,17 et 23); "Les jours s'en vont je demeure " (vers 6, 12, 18 et 24); "Comme la vie est lente " (vers 15) Passent les jours et passent les semaines" (vers 19); ''Ni temps passé " (vers 20). Le manque de ponctuation dans le poème peut-être interprété de différente manière. Le poète a pu faire le choix de supprimer la ponctuation pour nous faire part de ses sentiments. C'est-à-dire qu'il nous donne ces vers comme si il était pressé de faire sortir ces pensés. C'est écrit de façon non ordonnés, il n'a pas réfléchit à mettre la ponctuation pour nous laisser le choix de choisir notre propre interprétation du ton que l'on doit employer. Pourtant Apollinaire a choisi de ne mettre aucune ponctuation dans ces poèmes ce serait donc pour appuyer cet effet de surréalisme. Le temps passe et continue d'avancer sans regarder derrière lui pour revenir en arrière et donc cet absence de ponctuation peut donc être aussi dû à cette fuite de temps. De plus le poème comporte un champ lexical très riche sur le temps. " l'heure, les jours s'en vont, la vie est lente, passent les jours et passent les semaines, ni temps passé." Le temps est également personnifié avec les différents verbes employés. "les jours s'en vont, la vie est lente, passent les jours et passent les semaines." Ensuite on retrouve l'inexorable avancé du temps grâce au champs lexical de la fuite et du mouvement ainsi que l'opposition que le poète utilise avec la nuit et le jour dans le refrain du poème. Puis il y a ces mêmes répétition avec le refrain qui répète sans cesse "Vienne la nuit sonne l'heure / Les jours s'en vont je demeure ". Enfin, on retrouve inlassablement plusieurs enjambement ou rejet au vers 1/2, 8/9, 15/16 et 20/21.
Dans son poème, le poète utilise un grand