Le divorce
Afin d’atteindre notre objectif d’étude je commencerai par étudier l’évolution du taux de divorce puis j’étudierai ses causes.
Développement
Le divorce était interdit tout au long du Moyen-âge puisque le mariage était considéré comme étant indissoluble. Trois ans après la Révolution Française, la création d’une loi permettant aux deux conjoints de rompre leur mariage. Le divorce peut être alors prononcé par consentement mutuel, pour « incompatibilité d'humeur ou de caractère » ou encore pour des causes comme l’adultère de l’un des conjoints. Loin de plaire aux partisans de l’indissolubilité du mariage, cette loi est abrogée sous la Restauration en 1816 interdisant tout divorce. Pendant plus de 68 ans , les Français n’étaient autorisé à se séparer amenant des contestations à tel point qu’ à nouveau une loi sur le divorce est promulguée sous la troisième république en 1884. Celle-ci n’autorise toutefois la rupture que dans le cadre d’une faute grave comme l’adultère ou par consentement mutuel.
Depuis 1960 bien que le mariage, en moyenne, n’est cessé de diminuer, on aurait pu penser qu’il en serait de même pour le divorce et bien non au contraire il n’a de cesse d’augmenter. C’est en 2003, pour la première fois, le nombre des divorces atteindre les 125.000 depuis son institution en 1884. C’est à dire 45% des mariages. La fréquence la plus élevée des divorces intervient désormais après 4 à 5 années de mariage contre 6 à 7 ans environ dans les années 1960 à 1970. Mais de nombreux couples divorcent encore après 20 ou 30 ans de mariage.
L'adultère reste la première cause de divorce même si les "tensions familiales" enregistrent une