ETUDE DE MARCHE : LE JEUNE HABITAT

I/ Le marché du meuble

a) Le marché en général

A l’heure actuelle est dans un contexte de crise économique de plus en plus présent, le marché du meuble connaît une décroissance importante. En effet, ce secteur enregistre une perte de 500 millions d’euros sur l’année 2012 soit 5% et n’épargne aucune enseigne.
La hausse du chômage, la baisse du pouvoir d’achat et la chute du nombre de constructions de logements neufs sont autant d’éléments qui viennent expliquer ce phénomène.

Du côté des distributeurs, les leaders ont tout de même gagné des parts de marché. L'enseigne du géant suédois de l'ameublement a gagné dans l'Hexagone 0,8 point de part de marché, à 17,8%, consolidant sa position de numéro un.
Concernant Castorama, le numéro deux du secteur a indiqué que sa part de marché a augmentée de + 0,4 soit 14,9% de PDM.
De son côté, But, le numéro trois du secteur en France, a indiqué pour sa part avoir progressé pour la troisième année consécutive, avec un gain de 0,3 point, à 10,3%.

b) Le jeune habitat

Parmi les différents segments de ce marché en difficulté, le jeune habitat s’en sort mieux que les autres avec une augmentation de 1% dans un marché de 3,8%.
Le terme de jeune habitat qui apparaît au début des années 80 fait référence à un style de meubles mais plus particulièrement à un trio de marques enseignes (Fly, Ikea et alinéa). En effet celles-ci proposent toutes des produits d’entrée/milieu de gamme comprenant une gamme très large de produits à des prix abordables avec une vente en libre service.
Ces enseignes qui s’adaptent aux besoins des consommateurs et qui bénéficient d’une évolution démographique Française favorable ont compris que la tendance n’était plus à l’importante conservation des meubles dans le temps mais plutôt à l’achat de produits design aux meilleures prix permettant un renouvellement quotidien au gré de la mode et des envies de chacun.

Après observation de ces résultats,