INTRODUCTION
Sujet amené :
Époque : Début du 19e siècle
Nom de l’auteur : Alphonse de Lamartine
Titre de l’extrait : Méditations poétiques / Le lac
Date et lieu de publication : 1820 à Paris
Courant, genre et forme littéraires : Romantisme / Poème littéraire de l’élégie
Lien avec le contexte : Ce poème est inspiré de l’amour du poète pour Julie Charles. Il le compose pendant qu’il attend, en vain, sa tendre moitié tout un été, à l’endroit même où ils s’étaient rencontrés. Ce poème expose la peur de son auteur de perdre l’amour de Julie.

Sujet posé : Démontrer que le poème « Le lac », de Lamartine, est une méditation sur la puissance destructrice du temps

Sujet divisé :
Le temps est dépeint comme une force destructrice
La puissance incontrôlable du temps
Réflexion personnelle du poète sur le temps

DÉVELOPPEMENT:

I. Le temps comme force destructrice A. Le temps est destructeur et sans merci 1. Champ lexical de la perte et de la destruction a) « emportés » (v. 4) « dévorent » (v. 29), « oubliez » (v. 30), « échappe » (v. 32) et « dissiper » (v. 34), « s’envolent » (v.41), « perdus» (v.44), « engloutissez » (v.48) ➔ Démontre le caractère destructeur du temps 2. Antithèse a) « Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface » (v. 45) ➔ Dénote la nature impitoyable du temps C.A : La destruction totale du temps

B. La fuite du temps 1. Métaphore a) « nouveaux rivages » (v. 3), « emportés sans retour » (v. 4), « l´océan des âges » (v. 5), « suspendez votre cours » (v. 24), « Coulez, coulez » (v. 28) ➔ Évoque l’écoulement impitoyable du temps 2. Forme interrogative + forme négative a) « ne pourrons-nous jamais [...] jeter l´ancre [...] ? » (v. 5-6), « [...] n´en pourrons-nous au moins fixer la trace ? » (v. 43) ➔ Désespoir du poète devant l’impuissance face au temps C.B : Le temps est irrépressible C.I : Le temps est éphémère et impitoyable

II.