Le loup et l'agneau
Textes A. Jean de La Fontaine, « La cigale et la fourmi », Fables, I, 1 (1668). B. Jean Anouilh, « Avertissement hypocrite », Fables (1962). C. Jean Anouilh, « La cigale », Fables (1962). D. Italo Svevo, Fables (1954).
Erratum : page 19 de la brochure "annales zéro". Dans le texte de Svevo, lire "le même geste" et non "le moindre geste".
A. Présentation du sujet
Ce corpus est fédéré par une triple cohérence : - autour d’un thème, susceptible de concerner et d’intéresser les élèves : le rapport à l’argent. - autour d’un genre, la fable, que les élèves auront abordé avec l’apologue (compris dans l’objet d’étude « Convaincre, persuader et délibérer »), l’intérêt du corpus étant de souligner la fortune moderne de la fable, notamment avec la reprise par Jean Anouilh d’un des poèmes les plus célèbres de La Fontaine. Deux des fables proposées sont en vers (elles sont au demeurant l’objet d’un commentaire comparé), et nécessitent donc que l’élève mette en œuvre des capacités de lecture acquises lors de l’étude de la poésie. - autour d’une problématique, exposée dans le bref préambule d’Anouilh (texte B) et qui fait l’objet de la dissertation : l’ambiguïté fondamentale de la fable, entre « futilité » et « profondeur ». Au-delà des particularités de la fable, cette problématique permet d’évaluer la réceptivité de l’élève à des niveaux de lecture multiples, sa capacité à se méfier de l’effet le plus immédiat d’un texte pour en chercher et en apprécier la richesse moins apparente.
B. Questions
1. Formulez brièvement la « morale » que l’on peut tirer de chacune des fables composant ce corpus. 2. Ces « morales » de fables vous paraissent-elles correspondre à ce qu’on appelle communément la morale (« c’est-à-dire une théorie de l’action humaine en tant qu’elle est soumise au devoir et a pour but le bien ») ?
En plus d’inviter à une lecture globale du corpus, ces questions mettent