Correction de la question de corpus.
Le mal être au XIX eme Au XIXe siècle, les poètes souffrent d'un mal si répandu à l'époque qu'on l'appela : le Mal du siècle. Langueur, dépression, envie de suicide, univers de folie se retrouvent dans la poésie du XIXème au XXe siècle. Nous allons analyser les principales représentations du mal-être de chacun des poèmes du corpus. Dans le « Spleen » de Baudelaire, les images du mal-être sont riches et variées. La première est assimilée à l'une des deux postulations baudelairiennes : l'aspiration vers le bas que l'on trouve au vers un dans le verbe « pèse », au vers quatre « verse » et au vers neuf « la pluie » qui tombe. Ensuite, l'image suivante est liée à l'enfermement. C'est celle qui est la plus riche de signification. Le poète se sent en même temps emprisonné par les éléments extérieurs (l'image du cercle, du cachot de la prison des barreaux) et prisonniers de lui-même « filets au fond de nos cerveaux ». Par ailleurs le bestiaire, ici la chauve-souris et les infâmes araignées, est composé d'animaux repoussants, répugnants, effrayants. Il contribue à représenter le mal-être du poème par ce que les chauves-souris représentant l'espoir du poète se heurtent heures aux éléments extérieurs sans pouvoir véritablement se mouvoir . Quant aux araignées, elle représente les pensées du poète et par leur symbolique nous donnent à imaginer l'aspect négatif de celles-ci Enfin la pluie, véritable paysage état-d’âme, renvoie à la tristesse du poète au vers neuf. Cette pluie vient achever le climat pesant et lourd défini dès le vers un. La mort est aussi très présente, c'est par le champ lexical de celle-ci que s'achève le dernier quatrain. Nous voyons ainsi que le spleen de Baudelaire a comme ultime fin la disparition physique. C'est ainsi que nous venons de relever les principales représentations du mal-être dans le « Spleen » IV de Baudelaire. Dans le deuxième poème, intitulé est lui aussi « Spleen » de Laforgue, des images