Le marché des pates alimentaires
1.1) Faire une synthèse structurée (1 page ½) du marché des pâtes alimentaires sèches en GMS en France
Les entreprises du secteur de la fabrication de pâtes alimentaires sont majoritairement implantées dans le sud de la France, principales zones de culture de blé dur. Panzani et Lustucru sont localisées en Rhône-Alpes et PACA. Ces deux régions employaient, à elles deux, plus de 55 % des effectifs du secteur en 2012. Seuls peuvent porter la dénomination de pâtes alimentaires les produits prêts à l’emploi culinaire, préparés sans pétrissage, sans fermentation, composés de semoule de blé dur, additionnés d’eau potable, soumis à des traitements physiques appropriés (laminage, séchage) qui leur donnent l’aspect d’usage. La législation française est stricte. Les pâtes alimentaires ne sont fabriquées qu’avec du blé dur, alors qu’en Italie ou en Allemagne, il en existe au blé tendre. Le blé dur est préférable, notamment en raison d’un apport protéinique plus important. Ces protéines évitent à l’amidon de se diluer dans l’eau au moment de la cuisson et aux pâtes de devenir molles ou de se transformer en bouillie. La législation interdit l’usage de toutes substances chimiques ou de colorants, même d’origine végétale. Par exemple, un décret précise que «la dénomination pâtes alimentaires aux œufs ne peut être utilisée que pour les pâtes contenant au minimum par kilogramme de semoule 140 g d’œufs entiers ou de jaunes». Le déficit commercial de la France s’est dégradé en 2012, malgré une bonne tenue de l’activité des industriels à l’exportation. Augmentant de plus de 7 millions d’euros, il a dépassé le cap des 159 millions d’euros en 2012. La bonne tenue de la consommation des ménages en pâtes alimentaires et en couscous a permis de relancer la production des industriels en 2011. Avec 7,5 kg consommés par an et par habitant, les pâtes sèches restent le féculent préféré des Français devant le riz (5,2 kg par habitant) et