Le mariage de figaro
Beaumarchais, de son vrai nom Pierre Augustin Caron, naît le 24 janvier 1732 à Paris. Il est une grande figure du siècle des Lumières comme le prouve ses 2 œuvres majeures Le Barbier de Séville et Le mariage de Figaro. Il est également fortement attiré par l’argent et s’ensuivront dans sa vie de nombreux procès, arrestations, emprisonnements. Ce n’est qu’en 1757 que la particule « de Beaumarchais » apparait dans son nom suite à son anoblissement par le roi Louis XV. Il écrit en 1773 Le barbier de Séville qui sera présentée un an plus tard. En 1777 il fonde la Société des auteurs et compositeurs dramaturges, créant et assurant ainsi la protection des droits d’auteurs, avant tout les siens, bafoués par la Comédie Française. Il écrit en 1778 Le mariage de Figaro, mais cette pièce de théâtre ne sera présentée qu’en avril 1784 car censurée. A cause de ses nombreux déboires avec la justice, il est contraint de quitter la France mais y revient en 1796. Il meurt le 17 mai 1799 d’une crise d’apoplexie alors que sa nouvelle pièce, La mère coupable, allait être jouée pour la première fois dans les jours suivants.
Un passage qui m’a marqué dans cette pièce de théâtre est la scène IV de l’acte III. Cette scène met sur les planches le comte Almaviva qui, se croyant seul et trahi, fait un monologue. Il énumère un par un les éléments de son histoire, et de son plan pour avoir des droits sur Suzanne et flaire une anomalie. « Il y a là-dedans une obscurité… ». Il avoue être amoureux de Suzanne, la femme de chambre de la comtesse. Suzanne est fiancée à Figaro, valet de chambre du comte. Il voudrait s’assurer que Figaro ne sait rien de son plan (qui est de lui « emprunter Suzanne quelques nuits »), or ce dernier entre sur la scène durant le monologue et entends tout. Ce passage m’a marqué principalement pour 2 raisons : d’abord, ce mélange de comique et dramatique qu’apporte l’entrée de Figaro : dramatique en un sens car le