Le marketing

2219 mots 9 pages
Chapitre 1 : La neutralité fiscale
Section 1 : Fondements théoriques de la fiscalité libérale :
L’impôt n’est pas conforme au principe du libéralisme car il constitue une atteinte à la propriété privée et à la liberté individuelle (comme son nom l'indique, l'impôt est « imposé »). Le prélèvement de l'impôt est fondé par la coercition. La propriété privée concerne à la fois ce qu’un individu possède à un instant donné, et les revenus qu’il retire de son travail ou des biens qu’il possède.
Toutefois, les libéraux ne se prononcent pas contre l’impôt comme tel, mais contre les impôts inefficaces, injustes ou spoliateurs. Ce biais est représentatif de la pensée libérale classique, pour laquelle l’impôt est nécessaire, quitte à respecter certains critères d’efficacité et de justice .
Aussi, la pression fiscale atteignant un niveau trop élevé elle condamne tout effort productif supplémentaire, décourage la production, les revenus, l’épargne, l’activité en général. La baisse de la pression fiscale devrait libérer les forces productives, et provoquer une progression de la production: par là même, la matière imposable augmentera, et le rendement de l’impôt aussi, tout en étant plus léger en pourcentage des revenus. Cette analyse rejoint le courant de l’économie de l’offre, parce qu’elle vise à agir sur l’activité du côté de la production au lieu de manipuler la demande comme le proposent toutes les politiques d’inspiration keynésienne.

Les économistes libéraux ont une conception particulière du développement. Il faut laisser faire les lois du marché – Tous les pays doivent suivre un schéma linéaire afin d’atteindre l’ère de la consommation de masse. L’Etat ne joue donc qu’un rôle secondaire – voire nocif – dans le processus de développement.
La courbe de Laffer :
Une illustration célèbre des apports de cette pensée est la célèbre courbe de Laffer, selon laquelle l’augmentation de la pression fiscale conduit à une diminution des rentrées fiscales, du fait de la

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