Le mot le plus laid de la langue française est compétition
Tout d’abord, il faut commencer par constater que dans n’importe quelle profession, être en compétition implique le fait de devoir surveiller et analyser la progression de ses rivaux afin de pouvoir les surpasser. On pourrait, dans un premier temps, juger cette façon de travailler comme étant la plus efficace car tous les employés chercheront à donner le meilleur d’eux-mêmes. Ce raisonnement est loin d’être pertinent. Cette façon d’interpréter la compétition ne prend pas en compte un élément qui dans la réalité est bien trop souvent la raison pour laquelle la compétition est qualifiée de laide. Le travailleur, à la fois gourmand et paresseux pose ici un problème. Se battre, innover et repousser ses propres limites sont des efforts qu’un tel employé est incapable de réaliser. Celui-ci préférera profiter du travail de ses collègues, l’utiliser et se l’approprier. C’est dans ce contexte que le mot « compétition » perd tout de sa grandeur. Si elle doit être mise en pratique, il faut s’assurer que le respect le soit également.
Lorsque cette forme de compétition se crée il est impossible de développer une