Fiche de révision pour l'extrait "le plaidoyer de l'avocat" de l'Etranger, de Camus.
Partie 1 : Le développement

I) La satire sociale A) La farce
- Présence des «éventails» (l.2) -> décor comique/artificiel «multicolores» -> côté enfantin superficiel Dénonciation du conformisme avec «tous dans le même sens» (l.2) + allitération de [s] Côté ridicule des jurés, qui ne semblent pas crédibles

- «éventails» mis en lien avec «ventilateurs» -> «grands» : juges «petits» : jurés Même fonction : «brasser de l’air» -> stérilité des propos Caricature de l’audience

- Atmosphère lourde «l’air épais de la salle» (l.1) -> retour au meurtre Prémonition de quelque chose de grave pour Meursault

- «ses collègues sont venus vers lui pour lui serrer la main» -> côté protocolaire, superficiel «(tous) les avocats font ça» l.6 -> généralisation «hein ?» -> peu de crédibilité Dénonciation de l’hypocrisie du genre humain

B) Le discours de l’avocat
- (l.22-23-24) Idée de pesanteur, oxymore avec «les heures interminables» et «eau incolore»
- Prétention de l’avocat avec le «je» à la place de Meursault «moi aussi je» (l.11) -> redondance de l’égo Eloge dithyrambique avec «éminent représentant du ministère public» (l.12) L’avocat se met en valeur
- Discours ampoulé, expressions fleuries «j’y ai lu à livre ouvert» (l.13) «je me suis penché sur cette âme» (l.11) Discours direct de Camus pour mettre en valeur l’avocat Meursault ne s’identifie pas à la plaidoirie de l’avocat
- (l.31) «C’est à peine… remords éternels» -> Pas la peine de punir Meursault car il est déjà plein de remords Le discours de l’avocat tourne en rond
- (l.17) «Je m’étonne… subventionne» -> Satire sociale par l’ironie de l’avocat qui accuse l’état

II) Expression de l’absurde A) Les mises à distance de Meursault
- L’avocat parle à la place de Meursault qui se retrouve exclu -> « je »
- «eau incolore» pléonasme qui met l’accent