Le plan Vigipirate

Depuis les attentats de Charlie Hebdo survenus le 7 Janvier 2015 qui ont fait onze morts, suivis le 8 Janvier avec le meurtre d’une policière municipale et le 9 janvier avec l’attaque de l’Hyper Cacher, la France a élevé son plan Vigipirate au niveau « alerte attentat ». Cette action, qui suit les événements dramatiques de Janvier est toujours aujourd’hui à un niveau très élevé, consiste en plusieurs points de prévention et de sécurité. Comment le plan Vigipirate contribue t il à la sécurité des français, et quelles sont ses limites ? Dans une première partie, nous allons étudier l’histoire du plan Vigipirate et ses différents niveaux. Nous nous pencherons ensuite sur les différents événements qui ont amenés à sa mise en place dans l’hexagone. Enfin, nous nous intéresserons aux limites de ce dernier.

I. Le plan Vigipirate
La protection du territoire national et la sécurité de ses ressortissants (en France ou à l’étranger) et depuis toujours une responsabilité essentielle de l’état. Au premier rang des menaces probables retenues dans la stratégie de sécurité nationale figure la menace terroriste, qu’elle s’applique sur le territoire national ou dans le cyberespace (ensemble de données numérisées constituant un univers d’information et un milieu de communication, lié à l’interconnexion mondiale des ordinateurs). Pour lutter contre le terrorisme, la France dispose de plus en plus de moyen. Cela va du recueil de renseignement avec son exploitation à l’intervention d’unités spécialisées, tout en mettant en place des moyens de prévention. Manuel Valls, premier ministre de François Hollande, a même déclaré vouloir renforcer ce plan lors d’un discours en Février vouloir renforcer ce plan en mettant l’accent sur le renseignement. Ce plan Vigipirate, crée en 1978, possède aujourd’hui deux niveaux :
Vigilance : Vigilance permanente face à une menace durablement élevée mais diffuse. Plusieurs moyens sont mis en place comme par exemple le contrôle des