Le poisson-scorpion de nicolas bouvier
Nicolas Bouvier a énormément voyagé : En 1948 et 1950, il fut envoyé par des journaux suisses (La Tribune de Genève et Le Courrier) en Finlande et dans le Sahara algérien. L’année suivante, il part à Istanbul. L’année qui suit, il part de Belgrade à Kaboul à travers la Yougoslavie, la Turquie, l’Iran, le Pakistan, il raconta ce voyage dans son premier livre L’Usage du monde, et poursuit sa route vers l’Inde jusqu’à la Chine. Seul, malade et déprimé, il s’arrête à Ceylan (actuellement le Sri Lanka) où il resta 7 mois et où il écrivit Le poisson-scorpion publié uniquement en 1982, 20 ans plus tard. En 1955, il parti en bateau au Japon et y il resta un an où il rédigea des articles pour les journaux et les magazines japonais.
En 1958, il épouse Eliane Petitpierre, nièce de Denis de Rougemont à Neuchâtel.
Suite à ces évènements, il fit d’autres voyages, notamment en Asie (Corée du Sud, Japon, Chine) et en Europe (Irlande, Iles d’Aran). Il meurt d’un cancer puis est inhumé à Cologny.
De nos jours, Nicolas Bouvier est une référence pour de nombreux voyageurs et écrivains. Résumé de l’œuvre A la fin de sa descente de l'Inde, Bouvier prend le bateau et s'enfonce dans l'île maléfique, pour lui, de Ceylan. Il doit rejoindre ses amis, mais il finit par se retrouver seul, pauvre et malade dans le sud de l'île. Le narrateur, qui est également l’auteur, rend bien cette impression d'écrasement par la chaleur et la lourdeur du climat tropical de même que son sentiment d'abandon, de manque total d'inspiration. Bouvier va mal et nous transmet son