Le portrait du père grandet
I) L'art du portrait réaliste
a) Les procédés réalistes
– Ambition du romancier = donner à un être fictif « aux entrailles de papier » une épaisseur humaine
– Souci d'exhaustivité et de vraisemblance [composition / progression du portrait à analyser]
– Écriture du détail [procédés à analyser]
b) Le point de vue
– Qui parle ? Qui voit ? Qui sait ?
– Le texte entrelace de manière complexe plusieurs points de vue.
– Narrateur omniscient + écriture de commentaire (jugements, ironie) [exemples]
– Regard extérieur et objectif : observateur qui scrute le réel dans ses plus infimes détails [ exemples ]
– Regard et parole populaires (Balzac endosse la parole anonyme des gens de Saumur) [ exemples ] c) La théorie du milieu et la physiognomonie
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– Balzac s'inspire des théories des naturalistes (Cuvier, Saint-Hilaire) et des physiologistes (Lavater) et cherche à établir l'inventaire des espèce humaines comme les naturalistes l'ont réalisé pour les espèces animales => mimétisme intériorité / extériorité + mimétisme personnage / décor.
– Le physique est révélateur de l'intériorité du personnage :
– L'habillement est révélateur de l'intériorité du personnage
II) Les ambiguïtés du portrait a) Le réalisme n'est pas la simple reproduction du réel [citations extraites des documents complémentaires] b) De l'avare Grandet au « type »
– « Un type est un personnage qui résume en lui-même les traits caractéristiques de tous ceux qui lui ressemblent plus ou moins, il est le modèle du genre. » (Préface d'Une ténébreuse affaire, Balzac,
1843) : Ici, Félix Grandet = le « type » de l'avare
– Construction du « type » s'oppose donc au strict réalisme [expliquez pourquoi]
– Deux procédés majeurs de schématisation :
– Grossissement de certains traits :
– Réduction aux seuls éléments les plus marquants :
c) Un personnage énigmatique
– Le narrateur cherche à préserver le mystère en