Le Rire : pour quoi faire ?
A travers plusieurs documents dont un texte de H. Rubinstein « Psychosomatique » ; les écrits de H. Bergson « Le Rire : essai sur la signification du comique » ; l’article de la rubrique « Epoque » avec un entretien entre Fellag et Olivier Mongin et un extrait d’Apulée « Les Métamorphoses » nous montrerons et expliquerons le rire.

Le rire serait avant tout une émotion d’après Rubinstein, propre de l’homme, instinctif et primitif ; il existait déjà chez les hommes préhistoriques qui riaient lorsque qu’il n’y avait plus de danger ou pour désarmer l’ennemi. Ce qui ramène à l’opinion de Olivier Mongin en énonçons que le rire est un moyen de faire passer quelque chose qui fait peur en une chose qui le ferait moins. On nous montre aussi que le rire (le grand rire) a été perdu au fil du temps par le développement du cortex supérieur, ce qui l’a enfoui au plus profond du cerveau.
Cependant, d’après Bergson, le rire ne serait pas au départ de la joie, ni moins une émotion mais au contraire, il s’évoquera seulement en l’absence de sentiment. Il nous serait difficile de rire de quelqu’un si nous en avons pitié, du respect ou de l’affection. Le rire serait plus intellectuelle, s’adressant à intelligence pure et ne resterai en contact qu’avec d’autres intelligences.
Fellag énonce que si un comédien tente de faire rire, il devrait trouver d’abord le point sensible qui déclencherait le rire chez ses spectateurs. Il devrait trouver le mécanisme qui ferait sentir aux spectateurs le sentiment d’être percé à jour et qui les amèneraient à croire que le comédien aurait les mêmes préjuger et donc qu’il partagerait leurs secret comme une sorte de complice pour au final provoquer une libération par le rire.
Mongin nous laisse penser aussi que le rire s’applique à un groupe d’individus seulement et que si l’on ne fait pas partis de ce groupe nous ne pouvons pas rire avec eux. Cela rejoint l’idée de Fellag, où l’on peut rire de tout