- Les écrivains de cette période sont d’origines variées et leur appartenance à la classe bourgeoise (pour la plupart) ou au peuple, une classe modeste, est souvent abandonnée pour une « famille » politique précise.
- Les journaux, revues et maisons d’éditions sont en expansion ce qui permet la diffusion de cette littérature. Ex. : L’Action française, Gringoire, Je suis partout (la droite) ; L’Humanité, Clarté (Gauche) ; Libération, Combat, Fontaine, Poésie 40, Revue Française (journaux et revues résistants).
- Les tendances idéologiques varient dans un premier temps entre communisme, extrême-droite fasciste et gaullisme au service desquelles les textes sont élaborés. Après la Libération (1944), les auteurs s’inquiètent de la question nazie et de la question coloniale mais elles ne suscitent que quelques écrits souvent journalistiques (le rôle de L’Express dans la guerre d’Algérie). D’autres écrivains s’éloignent des courants politiques et s’engagent à traiter de la question sociale à l’exemple de Poulaille et de Vilar.
- Les écrivains s’éloignent de l’esthétique pure considérée comme un « luxe bourgeois » et lui préfèrent un « réalisme socialiste » puisque l’objectif premier de leurs œuvres est d’influencer dans l’immédiat sur le public et le lectorat.
- Cette littérature entretient des rapports moins étroits avec les arts qu’avec les sciences sociales des XIXe et XXe siècles qui voient un enrichissement considérable essentiellement en philosophie (Heidegger, Husserl, Marx, etc.). Néanmoins, le cinéma joue un rôle considérable (ex. La Marseillaise de J. Renoir)
- Comme vous pouvez le constater dans le tableau précédent, les genres qui dominent dans cette littérature sont le pamphlet, l’essai et le roman à thèse qui exposent d’une manière pertinente les idées politiques. Mais le théâtre (Sartre, Brecht) et la poésie (Eluard, Aragon) sont également des genres dans lesquels s’écrivent de nombreux textes engagés.

 Remise en question de la littérature :

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