Le romantisme dans la peinture
Le romantisme est un courant artistique d'Europe occidentale apparu au cours du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et en Allemagne, puis au début du xixe siècle en France, en Italie et en Espagne. Il se développe en France sous la Restauration et la monarchie de Juillet en réaction à la régularité classique jugée trop rigide et le rationalisme philosophique des siècles antérieurs
Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans.
Mouvement réellement européen, le romantisme est associé en France à l’idée de révolte vis-à-vis de l’académisme, mais il existe aussi un romantisme assagi, tendant à la nostalgie et à une certaine mièvrerie, notamment dans l’œuvre de certains élèves d’Ingres.
http://crdp.ac-rouen.fr/romantisme/presentation_rp.htm
http://www.cineclubdecaen.com/peinture/analyse/romantisme.htm
L’Angleterre[modifier]
Johann Heinrich Füssli (xviiie ‑ xixe siècles) : Le Cauchemar (1781).
William Blake (xviiie ‑ xive siècles) : Elohim créant Adam (1795).
À la base, le romantisme est un courant littéraire dont les œuvres vont influencer des peintres qui vont contribuer à étendre ce courant à toute une série d’arts.
En Angleterre, cette influence provient surtout d’une œuvre de James Macpherson, Poèmes d’Ossian (1760). Ce chef-d’œuvre de la littérature anglaise va enthousiasmer toute l’Europe - et notamment Goethe, Napoléon, Ingres.
Ossian est un poète celtique imaginaire dont Macpherson dit qu’il a retrouvé les poèmes et les a ensuite traduits ; bien sûr, il les a écrits lui-même. Ingres est un peintre français qui a réalisé de grandes œuvres néoclassique, mais c’est un peintre « charnière » qui trouvera son inspiration dans les deux courants : Le Bain Turc, 1863 (œuvre néoclassique mais inspiré d’un thème oriental : le harem).
Les peintres anglais les plus connus de cette