Le sens des mots et la place des choses
Notre Frère Charles nous propose ci-dessous de revenir sur les mots que nous utilisons tous les jours dans notre univers maçonnique et nous démontre, preuves à l’appui, comment l’utilisation erronée des mots à permis d’aboutir aux maux que nous connaissons au sein de notre GLNF et de propager la confusion la plus totale dans nos esprits.
Derrière les mots, les maux. Il ne s’agit pas là que de simples jeux de mots. En linguistique un mot est un raccourci qui implique un « signifié », c’est à dire un concept que ce mot encapsule. Pour échanger et se comprendre, il ne suffit donc pas de connaître les mots mais de partager les référentiels qu’ils véhiculent. Quand le contexte dans lequel les mots sont utilisés est inapproprié, c’est notre perception même de la réalité objective qui subit une déformation. Déformation d’autant moins perceptible qu’elle se produit dans un schéma de glissement progressif du « signifié ».
Alors, avant même de penser à la refondation de notre obédience, il nous semble essentiel de remettre les mots à leur juste place et de nous accorder sur les « concepts » qui leurs sont associés. Cela nous évitera de générer à l’avenir de nouvelles confusions.
Le texte est un peu long et dense, mais il mérite une lecture très attentionnée.
Fraternellement,
Loge, Grande Loge, obédience, Ordre...l’obédience n’est pas un Ordre !!!
L’étude des statuts et règlements d’Obédiences amies, et leur comparaison à ceux de la GLNF permet de constater qu’il existe 1 occurrence du mot “Ordre”, au sens “ordinal” du terme, dans les documents de la Grande Loge Régulière de Belgique (dans le libellé d’un serment) alors qu’on en trouve un peu plus de 20 occurrences dans les statuts et règlements de la GLNF de 1980 et plus de 50 occurrences dans ceux de 2009.Ce constat laisse perplexe et pousse à une analyse de cet écart d'une part et de cette inflation d'autre part.Les problèmes que rencontre notre GLNF