Le sommeil et la performance chez les étudiants
1. Définition du problème
Dans les institutions scolaires du Québec, le stress de performance fait désormais partie du quotidien. Au cégep, la charge de travail augmente et la durée des cours diminue. Les étudiants doivent donc en faire plus en moins de temps. De plus, à l’ère du travail d’élite, il est exigé de bien performer à l’école. Cela peut causer un niveau accru de stress. Afin d’obtenir de bons résultats dans leurs cours et d’arriver à tout faire leurs travaux scolaires, les étudiants peuvent être tentés de réduire leur nombre d’heures de sommeil pour étudier davantage. Du moins, c’est ce que nous avons observé dans notre entourage. Selon nos observations et notre vécu personnel, plusieurs étudiants du Cégep de Sherbrooke ont de mauvaises habitudes de sommeil à cause du stress engendré par les exigences des cours. Nous avons également constaté que les étudiants consomment des stimulants, tels que du café et des boissons énergisantes, pour tenter d’éliminer les effets de la fatigue. Nous croyons qu’il y a une forte probabilité que les étudiants aient intégré les habitudes de consommation de stimulants dans le but de répondre à toutes les attentes imposées par le culte de la performance. Puisqu’il n’y a pas encore eu de recherche sur le lien direct entre les habitudes de sommeil des étudiants du cégep et leur consommation de stimulants, nous avons décidé de mener une enquête auprès des étudiants de notre entourage, soit ceux de notre cégep, sur ce sujet. Nous avons donc bâti un schéma d’analyse conceptuelle en nous référant aux recherches antérieures pour définir les concepts, dimensions et indicateurs. Le schéma d’analyse conceptuelle est en annexe.
2. Concepts, dimensions et indicateurs
Notre recherche porte sur les étudiants, car ils ont de lourdes charges de travail et vivent le stress de performance. Il y a donc une grande possibilité que ceux-ci aient de mauvaises habitudes de sommeil. Il est pertinent d’inclure le sexe