Capital de la douleur : "Le sourd et l'aveugle"
5éme poème de la Seconde section : Mourir de ne pas mourir.
Le titre de cette section est inspiré d'un texte de Sainte Thérése d'Avila qui à écrit vers 1580 le recit de sa conversion dans ce texte, elle écrit : " Je meurs de ne pas mourir ".
Section qui raconte son chagrin d'amour lié à sa séparation avec Gala. Le poème " Le sourd et l'aveugle " fait réference à leur manque de communication. Il n'a pas su écouter les aspirations de Gala, il est donc le sourd et n'a pas pu prédire puis devenu l'aveugle car il n'a pas reussit à prédire/voir son départ. Il se sent aussi isolé dans la socièté, dans laquelle il se trouve, que face aux surréalistes, avec lesquels il n'est plus du tout en adéquation comme André Breton ; qui refuse toute référence à la poèsie traditionnelle et reproche à Eluard son classisisme. Par ailleurs Eluard reproche à Breton et Max Enrst de rechercher avant tout la folie et l'excentricité. En effet le poème a été écrit en 1923. C'est à époque qu'Ernst à une relation quasiment incestueuse avec Gala sous le même toit qu'Eluard. C'est l'époque des années folles : Joséphine Baker. Libération sexuelle dans les milieux artistiques et intellectuels : Nadja internée, maîtresse d'André Breton. Mourir de ne pas mourir met au coeur de cette section les problèmes sentimentaux. Le pronom personelle "nous" n'indique pas seulement le couple Eluard/Gala mais aussi les surréalistes. La 1ère strophe pose la question du choix qui s'impose à Eluard dans son avenir face au surréalisme. Doit-il rechercher avant tout la pureté avec un désir de se débarasser de tous les clichés littéraires ou bien la poèsie doit-elle tous risquer quitte à se nourrir d'excentricité et faire naufrage à cause de ses grosses " cloches ". L'année 1923 correspond pour Eluard à une année de neurasthénie, profonde dépression, alcoolisme, suite à l'infidélité de Gala avec Ernst mais aussi à ses doutes sur son avenir dans la poèsie. En 1924, il