Au Moyen Âge, la notion de sport était souvent confondue avec celle de la guerre, du fait de l’apparition de la chevalerie. En effet, les chevaliers devaient avoir une parfaite condition physique et devaient exceller dans l’art du combat, de l’équitation et de la chasse. Pour atteindre le niveau exigé, les chevaliers étaient soumis à des entraînements physiques intenses; c’est pour cette raison qu’il est qualifié de sport guerrier. Lorsque les chevaliers n’étaient pas en guerre, ils étaient souvent mis à l’épreuve lors de joutes. La joute équestre était la plus populaire épreuve des tournois de chevalerie. Deux chevaliers équipés d’une lance s’élançaient à cheval en sens inverse. Lorsqu’ils arrivaient au galop, ils abaissaient leur lance pour essayer de percuter le cavalier adverse. Le but était de faire tomber son adversaire. Ces rencontres étaient encadrées par des règlements afin d’éviter les blessures graves. Le sport guerrier des chevaliers leur permettaient d’accroitre leur notoriété.
A la différence de l’Antiquité, on ne pratiquait plus seulement l’activité sportive pour des raisons militaires ou religieuses, mais aussi simplement pour le plaisir et le divertissement. Parmi les activités sportives les plus populaires, on retrouve la soule, le jeu de paume et la lutte. On pratiquait également la natation, les sauts ou encore le lancer de pierres. Toutes ces activités étaient la plupart du temps pratiquées pour le loisir. C’est pourquoi on parle souvent de “jeux” pour définir tous ces sports. Si la chasse et le tirc à l’arc étaient encore réservés à la noblesse, le jeu de paume et la soule étaient appréciés et pratiqués par les gens des classes populaires. La soule rassemble deux équipes qui s’affrontent pour attraper une balle dans le but de la rapporter dans leur camp. On y jouait la plupart du temps lors de grandes fêtes organisées entre villages voisins. Les joueurs tentaient, lors de ces jeux, de défendre l’honneur de leur village. Le jeu de paume est