Le survenant de germaine guèvremont

1159 mots 5 pages
L’automne de 1945, période qui signait la fin de la deuxième guerre mondiale, a été dans l’histoire, un stade marquant le début de grands bouleversements. Alors que l’Allemagne voit son chef mettre fin à ses jours, portant le pays à sa perte, au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, à l’antipode, Germaine Guèvremont publie un roman mettant en vedette un personnage, un survenant, qui apporte de la béatitude dans la vie d’une femme, nommée Angélina. D’abord en lui montrant qu’elle est importante, en éveillant en elle une nouvelle façon de voir la vie et finalement, en faisant grandir, à l’intérieur d’Angélina, une meilleure estime de soie.

Premièrement, le passage de Venant est bénéfique dans la vie d’Angélina parce que celui-ci lui montre qu’elle est précieuse. En effet, passant «désormais […] pour le cavalier le l’infirme […] il fut bien compris au Chenal du Moine que quiconque se moquerait d’Angélina Desmarais devrait des comptes au Survenant» (Le Survenant, P.115). Dans Le Survenant l’auteur emplois régulièrement, dans son champs lexical, le qualificatif «infirme» pour nommer Angélina. Ce mots, à connotation subjective, prouve que les habitants du Chenal du Moine on une estime assez basse de la femme. De plus, dans ce passage, l’utilisation du terme «cavalier» peut être interprété de deux façons, c’est-à-dire, soit dans le sens où Venant est vu en tant que partenaire d’Angélina ou comme son hyperonyme, chevalier, qui montre plutôt que l’homme est vu tel le protecteur de la jeune femme, ce terme désignant, au Moyen-Âge, un défenseur de la nation détenant un titre de noblesse. Dans les deux cas, l’utilisation du mot «cavalier» prouve, qu’importe le sens qui lui est donné, que Venant est là pour faire régner le respect envers la jeune «infirme». D’ailleurs, lorsque l’auteure écrit : «devrait des comptes au Survenant» (Le Survenant, P.115), elle emploi un euphémisme afin de signifier que «quiconque se moquerait d’Angélina» (Le Survenant,

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