Le temps guérisseur.
La terre, le ciel se confondaient à l'horizon.
Un homme cheminait sous le firmament,
Quand soudainement il aperçu la belle enfant :
Des larmes coulaient, entrecoupées de soupirs,
Arrivées à son cou, dans l'étoffe elles se perdir.
A la vision de la créature prise par la mélancolie,
Le grand seigneur eu peine, et sur un rocher il s'assit
Puis, de sa plus douce voix lui dit" Demoiselle,
Malheur au mari qui vous fut infidèle
Le coeur loin de vous, remplie d'un même chagrin
Son souhait le plus cher : vous tenir la main
Punit par vous, qui lui reprochez son péché
Depuis il demeure reclus, seul avec ses pensées.
Perdu, sans vous il ne souhaite plus vivre,
Les remords le rongeant, chaque soir il s'enivre.
Ne voudriez-vous pas renoncer à votre châtiment ? "
En laissant de côté votre courroux grondant ?"
"Comment puis-je un jour lui pardonner ?
Seule au fond de mon lit, je l'attendais pour l'embrasser !
Les cloches sonnèrent , et sans nouvelles de lui
Les minutes, les heures s'écoulèrent, était-ce l'infini ?
Et de son amour, mon coeur a cessé de se remplir
En pensant à lui, il me fait même souffrir.
Sa fierté, bien trop grande pour une même personne
N'ayant point fauté, je n'en ferais point ma besogne
Et s'il ne conçoit pas de se repentir
Un autre homme, dans mon lit, viendra dormir
Il est venu pour moi le temps de l'oublier
Alors pourquoi lui pardonner ?"
"Ma peine s'en ira, poussée par le temps qui passe
Et seule sur ce rocher, mes sentiments trépassent."