Le terrorisme en France
Entre la fin des années 1950 et le début des années 1980, la France fut secouée par des attentats imputables à l'extrême droite. D'abord motivé par les événements algériens (OAS, Commando Delta), ce terrorisme produit après la fin de la guerre d'Algérie des attentats anti-immigrés et antigauchistes principalement. Ces vagues d'attentats furent marqués par l'attentat revendiqué par le Groupe Charles-Martel contre le consulat algérien à Marseille qui fit 4 morts et une vingtaine de blessés.
Un terrorisme plus "militant", dirigé contre les États-Unis et l'URSS, était, dans les années 1970, le fait de groupes solidaristes tel les Groupes Action Jeunesse.
Dans les années 2000, la Fraction nationaliste armée révolutionnaire, qui a revendiquée la destruction par des bombes de plusieurs radars routiers, semble proche des théories nationalistes révolutionnaires.
Une des spécificités du terrorisme d'extrême droite est l'absence de revendications pour nombre d'attentat qui lui sont imputés. Les pratiques terroristes de l'extrême droite en France semblent aujourd'hui s'inspirer du modèle Combat 18, un groupe néo-nazi anglais, c'est-à-dire poursuivant une lutte leaderless (sans leader), de manière individuelle.
Dans les années 1970 et 1980, la France,